• La couleur des sentiments

    La couleur des sentiments

     

    Tout le monde en a parlé, reparlé, rereparlorabiduloté, mais bizarrement, ce parlottage incessant n'a jamais franchi l'enceinte du collège, pour la simple et bonne raison que le livre parle du racisme, chose que peu d'élèves apprécient de lire, et fait très exactement 608 pages. 608 pages, oui, mais 608 pages très bien écrites dans un langage oral très bien retranscrit!!! Perso, la documentaliste cherché dans le CDI pendant un quart d'heure avant de le trouver et m'a dit "Si ça ça te plait pas je peux plus rien faire pour toi." j'avoue, au début j'étais pas super chaude pour le lire. 608 pages à la vielle du brevet blanc, avec le pari de le lire en deux jours... Non pas que j'en sois incapable, hein, j'ai déjà lu en quantité industrielle, mais c'est plus le genre de livre qui se lit lentement, pour qu'on puisse s'imprégner de chaque parcelle d'humour ou de malheur qu'offre chaque page. Humour, oui, car même si le sujet est grave, à chaque page j'ai eu un fou rire parce que les situations sont pour la plupart très amusantes. Et oui, aussi j'ai pleuré, parce que... snif... snif *s'essuie les yeux à la nappe et fond littéralement. C'est trop triiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisteuuuuuh ............................

    Pour finir, je dirais que ce livre est une pure merveille dans le sens où il y a VOLONTAIREMENT des fautes d'orthographe! Mais c'est THE livre qui a compris la vie! Je l'aime <3

     

    Lisez-le, c'est super trop hypéracoolattitutionnel de la vie, avec une seule reproche: j'ai franchement du gratter pour trouver l'élément déclencheur, qui est, il me semble, la construction de nouvelles toilettes.

     


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